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    Les gens autour de moi disent que j'ai le regard vide, que je n'ai plus cette petite étincelle qui faisait tant briller mes yeux, que j'ai toujours l'air triste, que je ne parle plus, que je ne souris plus.
    J'ai le regard éteint par le chagrin de t'aimer encore, les paupières lourdes de sanglots, le regard morne des souvenirs du temps où j'étais heureuse avec toi, auprès de toi, grâce à toi et à ton amour.
    J'ai le regard perdu dans le vague de mes rêves tout roses, le regard empli d'espoir que le tien croise un jour le mien à nouveau.


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  • J'ai rêvé que tu étais à l'hôpital, mais je ne sais pas pour quoi exactement. Moi, j'étais assise à ton chevet pendant que tu dormais. Je tenais ta main dans la mienne, j'avais posé ma tête sur ta poitrine, écoutant ton cœur battre, ta respiration, ton souffle dans mes cheveux. Au moment où tu as ouvert les yeux et où tu m‘as vue, ton grand sourire a illuminé ton visage. J'avais peur de ta réaction, en me revoyant tant de mois après être partie.
    Mais tu m'as rassurée, tu m'as caressé les cheveux, tu me disais que tu t'étais trompée, que tu n'aimais que moi, que tu ne voulais que moi. Tu me disais que tu vivais seule à présent, que tu en étais tombée malade, que je t'avais horriblement manqué même si tu essayais de vivre autre chose de ton côté, que tu étais perdue, que tu voulais que je revienne vivre auprès de toi parce que c'est ainsi que tu étais le plus heureuse, malgré tout. Et moi je couvrais ton visage de baisers tellement j'étais aux anges. Mon Dieu comme ce rêve était joli ! Mon Dieu comme il m'a laissée désemparée au réveil...
    Mon Ange, j'espère que tout va bien pour toi et que tu vas bien surtout, prends soin de toi. Je t'embrasse comme je t'aime.


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  • Voilà, l'époque des camping-cars est revenue et inévitablement je pense au tien, à nos week-ends en amoureuses, à nos vacances. J'en ai vu un qui était stationné au bout d'un tout petit chemin, qui menait à des champs, à de la campagne, à du silence et de jolis paysages.
    Je me suis demandé ce que faisaient ses occupants, s'ils dormaient en haut, comme nous, s'ils mangeaient face à face ou bien côte à côte, comme nous, s'ils refaisaient le monde, regardant à travers les petits rideaux, s'ils cachaient leurs secrets, leur intimité, derrière ces rideaux tirés.
    Je me suis demandé si c'était une famille ou bien juste deux amoureux ou amoureuses. Je me suis demandé où ils allaient, d'où ils venaient, d'où ils revenaient, ce qu'ils laissaient derrière eux.
    Je me suis demandé si tu avais toujours le tien, si tu l'utilisais encore, si tu l'avais vendu, si tu en avais changé l'aménagement, où tu allais, avec qui et quand.
    Je me suis demandé si tu te souvenais encore de tous ces week-ends, en montant à l'intérieur, si tu y écoutais la même musique, si tu mettais aussi ta main sur sa jambe en conduisant, si les deux petites poupées nous représentant y étaient toujours, assises bien sagement dans leur filet pour ne pas tomber en cours de route.
    Je ne peux pas m'empêcher de regarder les plaques d'immatriculation de tous les camping-cars que je croise, de dévisager leurs conducteurs, au cas où ce serait toi, en espérant très fort qu'un jour ce sera toi.


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  • Si tu savais comme c'est difficile d'avoir vécu une passion si forte, jusqu'à la fusion, d'avoir connu l'Amour, la beauté, le bonheur, la plénitude et, du jour au lendemain, de se retrouver face au rien, au vide, au néant, à l'anéantissement. Je suis anéantie depuis le jour où tu es partie de moi, de nous. C'est terrible pour moi de t'imaginer entre les bras d'une autre, tout contre toi, ses mains sur ta peau, ses lèvres sur ta bouche, ses yeux dans les tiens, ses mots pour t'aimer.
    C'est terrible pour moi de comprendre que j'ai pu être remplacée, comme ça, d'un jour à l'autre, subitement, sans m'y attendre, sans même m'y être préparée et de constater que, finalement, mon amour était minable puisque si vite rejeté. Un amour que je croyais inébranlable, indescriptible, unique. Il n'était rien. Et moi je ne suis plus rien.


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  • Hier, au bureau, une femme d'un service de ta région a téléphoné pour obtenir des renseignements. Dès qu'elle m'a dit le nom de sa ville, dès que j'ai entendu son accent tout léger comme le tien, mon cœur s'est serré et j'avais les larmes aux yeux.

    Tu n'as pas d'accent, ou si peu, juste dans quelques intonations, quelques petits bouts de phrases. Et sa voix m'a rappelé la tienne, douce, chaleureuse, assurée, rassurante. Alors j'ai fait durer le plus longtemps possible cette communication, lui donnant tous les renseignements dont elle avait besoin, ainsi que bien d'autres qu'elle ne demandait même pas, juste pour l'entendre encore et encore, juste pour entendre un peu de ton intonation à toi à travers sa voix à elle.


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  • Je n'aime plus sortir de ma maison, quoique je n'aie jamais été une femme très sociable. Elle est comme mon cocon, où tu es toujours là, auprès de moi, dans nos souvenirs que j'aime tant et auxquels je me raccroche très fort puisque je n'ai plus qu'eux.
    J'ai peur qu'en y laissant entrer d'autres personnes, celles-ci n'effacent ton parfum, ta présence. J'ai peur qu'en laissant trop longtemps la porte ouverte, ton souvenir ne s'échappe et que je ne puisse plus le rattraper. Les quelques bribes de toi, ça et là, qui restent à la maison, j'ai tellement peur de les perdre un jour que d'y penser m'empêche souvent de dormir. Je voudrais pouvoir les garder sur moi, de la même façon que j'en garde certaines, tout eu long de la journée et de la nuit. J'aimerais ne jamais avoir à m'en séparer, ne jamais les perdre, ne jamais devoir les laisser, tant j'y tiens. La maison est comme mon coeur, elle veut te garder là à jamais, parce qu'il n'y a qu'auprès de toi que je suis bien.


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  • Mon Ange,
    Ce petit bouquet de muguet est pour toi, pour te porter chance où que tu sois, quoi que tu fasses, pour te porter bonheur dans tout ce que tu entreprendras, en espérant que tu vas bien, que ta nouvelle vie est tout aussi fleurie, lumineuse et scintillante que ces petits brins.
    Je t'embrasse comme je t'aime.

    Muguet


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