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    Tu me manques...
    Les enfants me manquent...
    Je ne peux plus cueillir de fruits ni de fleurs au jardin sans penser à la petite C., sans avoir dans le cœur cet arrière-goût de nostalgie, de tendresse, de manque et d'amour. Je la revois, jouant seule, déjà si indépendante, sans sa chambre, conversant avec le chat ou lui chantant des chansonnettes de son invention, dessinant, aux feutres pailletés, des arcs en ciel sur des visages, sur la table basse du salon...

    Je revois le petit T., son regard sombre, empli de tendresse et de malice, comme le tien, sa capacité à rester calme, presque laconique, tout en étant si anxieux, de la même façon que toi, son petit air coquin, à la fois timoré et plein de fierté, le même que le tien à nouveau, celui qui te ressemble le plus des enfants, je trouve, à tous niveaux...

    Et puis, je pense au grand P., à son grand sourire complice envers nous deux, à sa gêne d'adolescent parfois aussi, à ses beaux yeux ensommeillés lorsqu'il déjeunait le matin, à ses cheveux en pagaille, à toi qui en rajoutais, l'ébouriffant un peu plus de ta main.

    Et je revois comme ça des dizaines et des dizaines de petits instants, de petits gestes, comme autant de désir d'amour et de famille, comme autant de manque de vous quatre.


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    La nuit dernière, j'ai rêvé que je dormais auprès de toi. J'entendais ta respiration pendant ton sommeil, très calme contre ma joue, ça m'apaisait, me berçait. Il y avait même une mèche de tes cheveux qui est venue chatouiller mon cou. Alors je me suis tournée vers toi, tout contre et, d'un geste très enfantin, j'ai enroulé cette petite mèche autour de mon doigt et j'ai pu m'endormir à mon tour, une main sur ton cœur tout doux, un baiser sur tes paupières closes. Tendresse...


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    Mon Ange, aujourd'hui, voilà 500 jours passés sans toi... 500 jours de vide et d'espoirs, 500 jours moroses de noirceur et de froid, 500 jours de peurs et d'effroi. Un bien triste anniversaire, moi qui rêve d'un coin de ciel enfin bleu dans la douceur de ton regard sur moi. Moi qui rêve de tes mille bras protégeant ma monotonie. Moi qui rêve de nos cœurs en fleurs et en rires, de nos cœurs soleil et insouciance.

    500 jours durant lesquels j'ai pensé à toi à chaque instant de mes journées et de mes nuits. Je ne me résous pas à t'oublier, à te quitter, ni même à vivre sans toi. Que fais-tu là-bas ? Que deviens-tu ? Comment vas-tu ? Ta voix aux accents mélancoliques et graves murmure d'inaudibles chansons à mes oreilles, des refrains où le verbe « aimer » n'existe plus. Et pourtant chacune de leurs paroles percent mon âme jusqu'à son tréfonds. Je les bois comme je me désaltérais contre toi. Elles tournent en boucle dans ma tête et me noient.


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    Je me sens vieille, une impression qui m'accompagne tout le temps en ce moment. Mon âge me fait peur. J'ai peur de la mort, comme j'ai peur de la solitude. La vieillesse c'est le prélude morne et déprimant de la mort, c'est être mort tout en restant en vie. Je me sens pâle, grise et vieille.

    T'avoir perdue me vieillit encore plus. Tu étais mon dernier amour, ma dernière conquête, ma première et dernière belle histoire d'amour. Et perdre ça, c'est perdre la dernière chance. Moi qui ai déjà tant perdu. Voilà maintenant que je t'ai perdue, toi, ma seule véritable amante, ma soeur d'âme, le recours à l'espoir ultime, alors qu'il reste tellement de temps à tirer, tant d'années vides à tuer avant la mort.


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