• Les enfants me manquent

     

    Tu me manques...
    Les enfants me manquent...
    Je ne peux plus cueillir de fruits ni de fleurs au jardin sans penser à la petite C., sans avoir dans le cœur cet arrière-goût de nostalgie, de tendresse, de manque et d'amour. Je la revois, jouant seule, déjà si indépendante, sans sa chambre, conversant avec le chat ou lui chantant des chansonnettes de son invention, dessinant, aux feutres pailletés, des arcs en ciel sur des visages, sur la table basse du salon...

    Je revois le petit T., son regard sombre, empli de tendresse et de malice, comme le tien, sa capacité à rester calme, presque laconique, tout en étant si anxieux, de la même façon que toi, son petit air coquin, à la fois timoré et plein de fierté, le même que le tien à nouveau, celui qui te ressemble le plus des enfants, je trouve, à tous niveaux...

    Et puis, je pense au grand P., à son grand sourire complice envers nous deux, à sa gêne d'adolescent parfois aussi, à ses beaux yeux ensommeillés lorsqu'il déjeunait le matin, à ses cheveux en pagaille, à toi qui en rajoutais, l'ébouriffant un peu plus de ta main.

    Et je revois comme ça des dizaines et des dizaines de petits instants, de petits gestes, comme autant de désir d'amour et de famille, comme autant de manque de vous quatre.

    « J'ai dormi tout contre toiOh que ma peine est grande (Qui a parlé de fin ?) »

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