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Par L Amoureuze le 2 Février 2009 à 11:17
Je t'aime tellement... Tu représentes tellement celle que j'attendais depuis toutes ces années, celle que j'espérais en secret, celle que je recherchais peut-être même, que je ferai tout pour venir te rejoindre au plus vite. Moi non plus cette situation ne me convient pas, ne me correspond pas. Je ne pourrai pas vivre si loin de toi encore bien longtemps. Je ne supporterai plus très longtemps ces séparations, ces déchirements, ces attentes si destructrices, ces absences qui font un grand vide dans mon coeur.
Tu es le vide de ma vie et pourtant je suis remplie de toi. Tu taris toutes mes sources et pourtant je ne me nourris que de toi. Je pense à toi sans cesse, sans interruption. Je pense à toi à chaque geste que je fais, à chaque pas que je fais. Et j'aimerais tant partager tout ceci avec toi, partager ma vie entière avec toi. Je ne voudrais vivre que de toi, que pour toi, que par toi...
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Par L Amoureuze le 1 Février 2009 à 14:13
Je sais qu'avec le temps je me ferai à la présence des enfants. Je les aime déjà tu sais. Je pense souvent à eux, très souvent, sans te le dire toutefois, sans que tu t'en doutes même, en silence... Je ferai tous les efforts possibles pour toi, pour eux, pour nous parce que, maintenant, mon seul objectif est de fonder une famille avec vous, de venir m'incruster, me faire une petite place auprès de vous et qu'on vive heureux et libres. Je donnerai tout de moi pour parvenir à réaliser ça, ce rêve-là, auprès de la femme que j'aime tant...
On n'a pas la même vie, c'est vrai et c'est certainement pour ça que c'est plus difficile. Toi, tu as choisi d'avoir des enfants, moi j'ai une vie de libre-solitude, d'abord forcée, puis consentie, acceptée et enfin choisie parce que, finalement, je m'y suis faite, parce que je suis éprise de ce vent nouveau de liberté.
Bien sûr, je ne connaîtrais jamais le sourire de mes enfants, ni leurs joies ni leurs chagrins, ni leur tendresse ni leur amour... J'ai la maigre compensation de la liberté. Est-ce suffisant pour vivre heureux, en harmonie avec soi-même, avec les autres ? Je dois paraître bien égoïste, bien jalouse... Oui, toujours ce mal qui me ronge et qui me cause tant de peines dans le coeur lorsque je me sens "coupée" de toi, comme mise en retrait, "éludée", dès qu'on est interrompues au téléphone, par exemple, par la présence et les sollicitations de l'un de tes enfants.
Moi aussi je veux le bonheur de tous, ensemble, en famille. Moi aussi je veux des vacances communes, des sorties communes. Mais j'aime aussi tant, tout comme j'en ai besoin, de me retrouver seule avec toi, sans intervention extérieure, juste nous 2...
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Par L Amoureuze le 31 Janvier 2009 à 18:07
J'ai tellement envie de te serrer dans mes bras. Je suis tellement pressée de voir ton visage derrière la vitre du train, toi, m'attendant impatiemment sur le quai. J'ai tellement hâte de me blottir contre toi, d'embrasser tes joues, d'embrasser tes yeux, d'embrasser tes lèvres.
Comme le temps me parait long une fois de plus, une fois de trop. Comme ces kilomètres m'ennuient autant qu'ils me privent de toi, de ton sourire, de ton attention, de ton amour. Je me sens si malheureuse mais en même temps si coupable de cette situation. j'ai peur de te priver de moi, toi aussi, à cause de mes peurs, de mes incertitudes, de la lenteur de mes choix. Je sens bien que tu en souffres, que je te fais du mal en ne renonçant pas à tout pour venir te rejoindre immédiatement.J'ai peur de ta famille, j'ai peur de tes enfants. Pourtant je les connais, pourtant je les aime et ils m'aiment... Mais j'ai peur de leur présence, de tes attentions envers eux. J'ai mal à l'avance de n'en être que spectatrice, de ne pas t'avoir toute à moi, rien qu'à moi.
Et puis... J'ai peur aussi de quitter mon travail en sachant que je vais me retrouver sans rien, sans occupation, sans argent... Avec, pourtant, un seul but, celui de te rendre heureuse, de pouvoir t'accompagner partout là où tu iras, de pouvoir passer chaque jour, chaque nuit auprès de toi, dans tes bras, tout contre toi comme j'aime. Celui de voir se réaliser nos projets, notre maison, nos ami(e)s, notre famille réunie autour de nous, notre Amour...
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Par L Amoureuze le 30 Janvier 2009 à 09:33
Allongée dans les herbes folles, le vent me murmure un chant sauvage, les petits pétales roses et jaunes me caressent les joues, le bruissement des feuilles me chuchote ton prénom, le ciel de coton me surprend dans ma lente insomnie.
Un oiseau s'approche tout doucement, il lit dans mes pensées. Doux plumage qui dépose en silence quelques brindilles précieuses.
J'ai traversé le désert pour arriver jusqu'ici, j'ai couru sous la pluie pour m'endormir là, dans ce jardin aux mille roses. Elles m'ont piquée de leurs noires épines mais mon sang nacré a ravivé leurs couleurs.
L'oiseau s'est envolé avec le soleil. Je dors paisiblement en attendant ton réveil. Mes cheveux sont parsemés des fleurs que tu m'as offertes. En échange, j'ai déposé sur ton cœur un papillon de lumière. Prends soin de lui, même s'il est éternel, car il est seul souvenir qu'à jamais je t'aime...
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Par L Amoureuze le 29 Janvier 2009 à 14:46
J'aimerais pouvoir... J'aimerais savoir...
Cicatriser l'éphémère de tes mots sans syntaxe avec la noirceur des miens
Ralentir ta chute et le chaos omniprésent de ton corps avec la chaleur du mien
Modérer tes abus, les profondes blessures de ton âme, avec la tendresse de la mienne
Guérir tes maux, les soubresauts de ton mal, avec les miens oubliés, condamnés
Adoucir ta vie, tes passions, tes rêves, avec la patience et l'affection de la mienne
Apaiser tes souffrances, tes épreuves, avec la douceur de mes peines négligées
Calmer tes angoisses, donner des couleurs à ton visage de porcelaine avec mes pastels
Soigner tes plaies dont la béance m'affole avec le baume que j'appelle Amour
Décadenasser ton cœur, n'en conserver que le meilleur, avec un concentré de velours
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Par L Amoureuze le 26 Janvier 2009 à 09:39
J'ai un effroyable besoin de toi, de solitude avec toi, d'isolement, de retraite, d'intimité, de fusion, d'abandon, de retrouvailles avec nous-mêmes, avant de pouvoir réussir et de vouloir parvenir à affronter la vie dehors, la société et la réalité autour de nous.
Comme un besoin de retour sur moi-même, en moi-même, de repli. Une sorte de renaissance avec toi, entre tes bras, un monde de calme, de beau, de magie, d'intime. Un monde éphémère qui ne serait fait que de nous pendant un certain temps. Un monde de silence et de cocon qui éviterait les autres. Les autres... Juste nous deux et notre amour, juste nous deux pour quelques instants de tendresse infinie, de réconfort, de douceur, de patience et d'éternité.
Après les "batteries" sont rechargées et je peux avancer sereinement vers l'extérieur, avec ta main dans la mienne...
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Par L Amoureuze le 25 Janvier 2009 à 10:48
Je te demande pardon...Pardon de te jeter toute ma souffrance au visage
Pardon de te rendre responsable de mes maux
Pardon de te faire culpabiliser à ma place
Pardon de ne pas être auprès de toi lorsque tu en as besoin
Pardon de ne pas avoir le courage de sauter le pas dès maintenant et de tout quitter là maintenant tout de suite pour venir te rejoindre
Pardon de te dire des mots méchants au lieu de te dire merci
Pardon de gâcher le peu de temps qu'on a pour nous en étant aussi désagréable avec toi
Pardon de te faire autant de mal alors que j'ai tant envie, au contraire, de te serrer dans mes bras pour que tu n'en n'aies jamais plus
Pardon de te faire de la peine au lieu de dire "je t'aime"...
[J'ai si honte de moi, tu sais... La douleur, l'absence, le manque, je ne sais plus gérer tout ça moi et ça finit par me rendre folle, me pousser à bout, me mettre les nerfs à vif...]
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Par L Amoureuze le 24 Janvier 2009 à 19:51
J'ai pensé à toi aujourd'hui, plus que d'habitude encore... J'ai pensé à toi, seule dans la tempête qui a soufflé sur ta région. J'ai pensé que j'aurais aimé être avec toi pour te rassurer, pour que tu me rassures, pour qu'on oublie qu'il n'y a plus d'électricité chez toi et qu'on se fasse des petits diners aux chandelles romantiques en amoureuses en attendant que tout soit réparé...
J'ai pensé que j'aurais aimé dormir serrée dans tes bras toute la nuit, tes baisers m'empêchant d'entendre le vent souffler, les arbres crier et la pluie tout balayer. J'ai pensé que tu aurais préféré dormir contre moi, ton visage enfoui dans mon cou, pour ne pas avoir peur des bruits de la nuit tempêtueuse.
J'ai pensé à toi très fort toute la journée même si je n'ai pas trop su te rassurer, le téléphone étant également coupé et les portables ne captant qu'un faible réseau...
Ce soir, tout est fini, tu vas pouvoir dormir tranquille enfin. Sans électricité, sans chauffage, certes, mais plus sereine en attendant que tout rentre dans l'ordre.
Je t'aime Coeur, je voudrais être avec toi dans tous tes moments difficiles pour te montrer à quel point je tiens à toi...[Et continue d'écouter Mylène en pensant à moi, moi aussi je l'écoute ici et c'est vrai que ça nous rapproche encore plus...]
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Par L Amoureuze le 23 Janvier 2009 à 19:14
Te voir
Pour te serrer dans mes bras
Me blottir tout contre toi
Laisser couler mes larmes
Et succomber à tes charmesT'entendre
Me dire que tu m'aimes aussi
Que nous deux c'est pour la vie
Que je te manque si je suis loin
Que c'est de moi dont tu as besoinTe parler
D'hier, de demain, des souvenirs
De tes yeux, tes mots, ton sourire
De nos vies qui passent, fracassées
Des fissures difficiles à colmaterT'écouter
Me lire tes histoires que j'admire
Des mots d'amour, des fous rires
Me dévoiler des maux, des secrets
Parler de toi à l'imparfaitTe faire
Le serment de l'amour éternel
Sœurs de sang, sur la même aile
Ne pas se quitter, se rester fidèles
Tout en étant solitaires et pluriellesVouloir
Ton bonheur et le mien à la fois
Croire qu'on a encore ce droit
Que je compte beaucoup pour toi
Que tu vas prendre soin de moiT'écrire ce poème
Pour te dire que je t'aime
Pour te montrer ma peine
Laisser couler mes pleurs
Sentir battre mon cœur
Trop vite en sa douleur
De n'avoir su le préserver
De souffrir trop de t'aimer
14 commentaires -
Par L Amoureuze le 22 Janvier 2009 à 21:25
Je ne fais que penser à toi mais pourquoi ?
Je voudrais me raccrocher là où tu vas
Parce que moi je ne sais plus trop où aller
Alors j'ai pensé te suivre, me laisser guider
Marcher dans tes pas, rester dans tes bras
Te suivre n'importe où, pourvu que tu sois là
Peut-être que j'espère trop, que je demande trop
Peut-être que j'insiste trop, que je me dévoile trop
Peut-être même aussi que je ne sais pas y faire
Peut-être même aussi que je devrais me taire
Mais je n'y peux rien, je suis comme ça
J'aime bien dire ce que j'ai au fond de moi
J'ai déjà trop de questions qui me hantent
Trop de solitude et de mort qui me tentent
Je voudrais juste partager avec quelqu'un
Je voudrais que ce soit toi, j'en ai besoin
Je sais que tu l'as bien compris, avec ton sourire
Qu'avec ton aide je pourrais enfin rêver l'avenir
Je suis sûre que tu pourras me guérir avec tes mots
Avec ton cœur, ton âme, tout ce que tu as de beau
Je crois que je vais réussir à oublier le passé, le malheur
Et qu'on va continuer sur notre lancée de bonheur
Je ne perdrai jamais ton chemin, j'aurais bien trop de peine
Je t'aimerai toujours plus, toi, ma si jolie reine.
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