• Je n'ai jamais été vraiment pratiquante d'aucune religion, même si je suis très respectueuse de chacune d'entres elles.

    Cependant, une foi indéfinissable m'habite, une immense foi qui me fait psalmodier des "prières" pour toi, le soir, lorsque je suis allongée dans mon lit, la lumière éteinte, les yeux mi-clos, apaisée.

    Plus que de réelles "prières", ce sont en fait des sortes de litanies que je me récite à moi-même, que je chuchote à peine, comme pour ne pas te réveiller si tu dormais à mes côtés. Des litanies empreintes de tendresse et d'amour pour toi, dans lesquelles je te dis les mots les plus doux qui soient, dans lesquelles je te raconte tout bas mes jours sans toi, dans lesquelles je déverse encore tous mes espoirs et toute ma peine. Des litanies qui me bercent jusqu'à l'endormissement et que tu entends peut-être parfois, du fait de ce caractère sacré, magique, intime et symbolique que je leur confère et de l'intensité de mes pensées pour toi.


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  • Voilà maintenant 384 jours que je n'ai pas revue. Et pourtant encore, dès que je ferme les yeux, c'est ton visage que je vois. Je pourrais le dessiner parfaitement de mémoire tellement je l'ai observé attentivement, amoureusement, tellement je l'ai aimé, parcouru, chéri, bercé de doux rêves, de tendres murmures. J'en connais les moindres traits, les moindres lignes. J'en aimais tous les secrets, tous les aspects...

    "Si j'avais au moins revu ton visage", chante Mylène...


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  • A chaque fois que l'on parle de ta région à la télévision, que l'on voit des images filmées tout près de chez toi, j'ai un énorme pincement au coeur, comme une envie folle de passer à travers l'écran pour venir te rejoindre. Et puis je me dis que, peut-être, je pourrais t'apercevoir, là, dans la foule filmée, que je pourrais revoir un petit bout de toi parmi ces inconnus, que je te reconnaîtrais entre des milliers, mon Ange. Alors je laisse mes yeux rivés sur l'écran, fixés là, sans perdre une seule seconde d'image, sans détourner la tête, comme religieusement prostrée, impatiente, curieuse, amoureuse...

    J'ai tellement envie, tellement besoin d'entendre ta voix, de voir ton visage. Je n'ai rien oublié tu sais, rien de ta beauté, rien de ton rire, rien de ton grand sourire, rien de la fierté qui habite ton âme, rien de la beauté qui habite ton coeur, rien de la douceur qui illumine ton regard, même rien de mon amour pour toi, rien...


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  • La fin de l'année est arrivée et je suis toujours attachée à toi de cet invisible lien, si fort, qui me retient auprès de toi, qui t'enferme en mon coeur et que je ne sais briser, pour me rendre à moi-même ma liberté.
    C'est comme si j'avais, derrière mes paupières, toutes ces images de nous qui dansent encore et qui m'enchantent, tous ces souvenirs d'amour et de bonheur, qui m'ensorcellent et me gardent prisonnière de leurs sorts.

    J'ai tant de questions que j'aimerais te poser mais qui restent sans réponses et me rendent folle. Qui est ta nouvelle amie ? Quel est son prénom ? Que fait-elle comme travail ? Comment vous êtes-vous rencontrées ? Où ? Quand ? A quelle occasion ? Comment vivez-vous votre quotidien ? Comment est votre maison ? Comment les enfants ont-ils réagi ? Ont-ils parlé de moi, se souviennent-ils de nous ? Lui as-tu parlé de moi ? Que lui as-tu dit ? Quand l'as-tu embrassée pour la première fois, fait l'amour avec elle ? Est-ce elle qui est venue vers toi la première, ou bien est-ce toi qui est allée la rejoindre ? Qu'as-tu ressenti alors, vis à vis de moi ? Es-tu heureuse, amoureuse, comblée ? Te souviens-tu de nous parfois ? Te souviens-tu encore de mon visage, de ta main dans la mienne, de ma main dans tes cheveux ?

    Toutes ces questions, parmi tant d'autres, me hantent et me poursuivent sans relâche. Ton silence de toute explication ne fait qu'accentuer ce sentiment d'interrogation permanente. Si seulement je savais, si seulement je comprenais, alors, peut-être, je pourrais déployer mes ailes et m'envoler, libre de toi, libérée de toi, en conservant bien sûr, cet écrin de nous comme le plus beau de mes souvenirs, le plus bel amour que j'ai vécu, grâce à toi.


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  • Une petite carte pour te souhaiter une bonne année, Coeur, pour t'envoyer tous mes voeux les plus chers, les plus doux, les plus tendres et les plus beaux.
    Une petite carte comme j'aurais tellement eu envie de t'en envoyer, mais je n'ai pas osé déranger ainsi ta nouvelle vie. Je me suis contentée de l'acheter, de l'écrire, puis de la ranger dans la petite boîte en bois ornée de roses, contenant déjà les 291 lettres que je t'ai écrites, une chaque jour, et que je ne t'ai jamais envoyées.
    Je t'embrasse comme je t'aime...


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  • J'ai toujours conservé cette habitude de boire mon café le matin dans ton bol, le grand bol bleu et blanc, celui que tu aimais voir rempli de café bien chaud avec ce nuage de lait dont j'avais vite trouvé la dose idéale, ni trop ni trop peu, quand je préparais ton petit-déjeuner.

    A chaque fois, je prends d'infinies précautions pour le laver et le ranger, de peur de l'ébrécher, de le casser même, de voir disparaître à jamais le souvenir de tes lèvres gravées sur le rebord de ce bol.


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  • Je te souhaite un joyeux Noël mon Coeur. J'espère que tu as passé un bon réveillon avec ta famille, les enfants et que vous allez tous bien.
    Je me demande ce que tu as offert à ta nouvelle amie, ce qu'elle-même t'a offert, ce que les enfants ont reçu, ce que vous devenez, si vous êtes heureux, si toi tu es heureuse.

    Je me souviens de Noël dernier, celui où tu étais là, avec moi, à la maison. Je me souviens du moindre détail, de la moindre seconde, comme si tout cela s'était passé avant-hier soir.

    Je suis maintenant trop grande pour croire encore au Père-Noël mais je lui avais malgré tout demandé quelque chose. Il m'a répondu que ceci ne pouvait figurer sur une liste de cadeaux, que c'était une bien étrange demande. Dans ma lettre, je lui ai écrit que le plus cadeau, la seule chose que j'aurais aimé pour Noël, la seule personne qui me manquait pour être heureuse, c'était TOI...


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  • C'est toujours plus pour ta région que pour la mienne que je regarde la météo.
    Certainement pour te ressentir, pour me sentir plus proche de toi parce que la carte de France est toute petite, vue à la télé, et que les distances paraissent si minimes.
    Certainement pour essayer d'imaginer ce que tu fais, quelles sont tes activités quand tu es en congés, la façon dont tu t'habilles le matin pour partir travailler.
    Je sais que tu détestes le froid, avoir froid. Je suis sûre qu'en ce moment tu dois avoir le visage tout emmitouflé derrière une grosse écharpe de laine avec un bonnet assorti, le col de ton manteau relevé, des gants tout doux et puis le chauffage, beaucoup de chauffage dans ta voiture.

    J'aimerais dénouer encore cette grosse écharpe, voir tes yeux sourire, tes cheveux se libérer sur ton visage et déposer un énorme baiser sur ta joue toute froide, pour la réchauffer un tout petit peu, pour la voir reprendre des couleurs et s'illuminer ton regard.


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  • Tout ce que j'ai vécu avec toi, tout ce qu'on a vécu ensemble, tout ce que tu m'as fait découvrir de toi, de moi, de nous, tout cela a été tellement beau, tellement magique que, souvent, je me demande si je n'ai pas rêvé, si tout ceci m'est bien arrivé à moi... avec toi.
    Quand je vois nos visages heureux sur les photos, je sais que c'est réel.
    Quand je lis tes lettres, tes petits mots pour moi, je sais que c'est réel.
    Quand je caresse de la main ou du regard les souvenirs qui restent de toi dans la maison, je sais que c'est réel.
    Quand j'écoute battre mon coeur et que je sens couler mes larmes, je sais que c'est réel.


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  • Hier j'ai lu et relu, tous les derniers textos de toi qui restaient dans mon portable. Tous ceux que j'ai conservés là et que je n'enlèverai pour rien au monde. Toutes ces petites bribes de toi, ces petits mots, ceux qui m'ont fait le plus mal parce qu'ils m'annonçaient que tu ne reviendrais pas. Tous ceux qui me font encore pleurer aujourd'hui parce qu'en les lisant j'ai l'impression d'entendre ta voix me dire ces mots-là, parce qu'alors tu m'appelais encore « mon Ange » ou « Puce ».

    Même après 7 mois, ces mots me font encore souffrir atrocement. J'y relis tout cet amour que tu m'as offert. Je me dis que je ne le méritais pas, que le mien était si piètre à côté du tien, de la grandeur et de la beauté de tout ton être. Je me dis que j'ai du tellement te décevoir, au point que tu choisisses quelqu'un d'autre, toi qui disais pourtant que retrouver un amour comme le mien serait très difficile et que tu n'y étais pas prête.

    Mon amour ne vaut rien mon Coeur, et pourtant il est bien là, pour toi, toujours aussi grand, toujours aussi fort. Il attend. Il t'attend. Comme moi je t'attends près de mon téléphone ou derrière mon écran. Comme j'attends chaque jour, quelques mots nouveaux de toi, juste pour avoir encore un peu de ta présence.


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