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    Je ne suis pas forte comme toi, moi. Je suis bien trop sensible, je pleure tout le temps, surtout en ce moment... Je ne peux plus rien faire sans avoir toutes mes pensées envahies de toi, pour finalement avoir les joues couvertes de larmes.

    Pourtant, sous ta force, je sais ta fragilité, moi. Je l'ai aperçue quelques fois, souvent même, au travers de petits signes qui me font craquer tant ils sont beaux... Derrière tes grands yeux, j'ai vu la tristesse. J'ai vu ton corps secoué des frissons de l'émotion. J'ai vu des larmes perler au coin de tes jolis cils. J'ai vu ton visage venir se nicher au creux de mon cou et tes bras me serrer si fort, ta main s'agrippant à la mienne...

    Je t'ai vu te cacher contre moi pour pleurer, pour ne rien montrer, le regard baissé de honte et de peur, le front tout bas de cet instant de relâchement que tu n'aimes pas et que pourtant, moi, je trouve si beau, si fort à partager.

    Je t'aime mon Coeur et j'aimerais être toujours là, dans tes bras, pour recevoir tes larmes, les essuyer du revers de ma main et caresser ton âme de mots doux et tendres, pour te bercer, pour apaiser tes chagrins.


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    Ma vie sans toi se rythme aux mouvements de la tienne. Mes jours se remplissent de tes sms que j'attends toujours avec la même ferveur, avec la même exaltation, que je m'empresse de lire avec la même ardeur et le même bonheur immense. Mes nuits sont peuplées de tes songes, de nos douces images, de tes baisers dans mon cou, de tes murmures à mon oreille.
    Mes réveils sont tristes de mes larmes inondant mes yeux dès l'aube, à la pensée que tu ne seras pas la première personne que je verrai en m'éveillant, au silence qui remplace ton enthousiasme à préparer le petit déjeuner pour nous deux.

    Ma vie sans toi se rythme aux battements de ton cœur, que je crois entendre à chaque minute, qui me bercent le soir et m'encouragent le matin, comme de douces paroles, un doux refrain, que tu murmurerais à nouveau à mon oreille, émue mais heureuse, afin que ma tristesse s'envole un peu, pour égayer mes journées et apaiser mes soirées.


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    Je suis sans cesse tiraillée avec ce besoin urgent de venir te rejoindre au plus vite. Tu n'es plus comme avant, je trouve... J'ai si peur que tu ne veuilles plus de moi si j'attends trop, si je tarde trop. J'ai si peur que tu finisses par te détacher de moi, par ne plus m'aimer...
    J'ai l'impression que, parfois, tu es si loin de moi alors que, pourtant, tu es bien là, tout près. J'ai l'impression que, parfois, tu es presque absente même, presque distante, comme si plus je me raccrochais à toi plus tu te dérobais...

    Je sais qu'à l'intérieur on ne peut pas trop être démonstratives, que tu ne peux pas te laisser aller, parce qu'il y a les enfants. Je sais qu'à l'extérieur on ne peut pas trop non plus parce que tu as peur du regard des autres. Alors, je me retiens partout, je n'ose pas insister, malgré le besoin que j'ai de toi, de peur de te blesser, de peur que tu te sentes "obligée", de peur de te paraître trop envahissante ou pire ridicule.
    Je me retiens et c'est moi que je blesse tant tu m'as manqué, tant le besoin de profiter de chaque seconde auprès de toi est fort, tant j'ai cette envie de tout partager avec toi, avant que le temps ne te reprenne à moi à nouveau.

    Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureuse lorsque tu as un geste tendre envers moi, comme je suis soulagée aussi... de sentir que tu es bien là, que tu m'aimes, que tu fais attention à moi. Parce que, plus tu t'éloignes plus je me rapproche, pour te montrer, te dire, que je suis là, que moi aussi j'existe, que je t'aime tant, que j'ai besoin de toi, pour te demander inconsciemment de ne pas m'oublier...
    A ces moments-là, lorsque tu as ces petites attentions pour moi, mon coeur se serre toujours, en même temps que ma main sur la tienne, comme pour lui dire "reste là s'il te plait, reste encore un peu sur moi, ça me fait tellement de bien, merci"...


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    Je n'ai même plus envie de sortir, ni dans le jardin, ni dans la rue, ni même de voir du monde, même si tu me dis que ça me ferait sûrement du bien de me distraire, de parler avec d'autre, de m'ouvrir à nouveau.

    Moi, j'ai juste besoin, là, de me retrouver un peu seule avec mes souvenirs de toi, de nous. Comme si j'avais peur qu'en sortant le vent les emporte au loin. Comme si j'avais peur qu'ils sortent de moi, qu'ils s'effacent et qu'ils s'égarent. Comme si j'avais peur de ne plus trouver ton visage tout près du mien en rentrant.

    J'ai peur du dehors, j'ai peur du froid, sans toi. J'ai peur d'être seule. Alors, je reste dans mon cocon tout chaud encore de nos moments de tendresse partagée, de nos fous-rires, de nos sorties, de nos jours et de nos nuits ensemble, de notre vie à petits pas, qui se construit au fur et à mesure de nos retrouvailles.


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    Sans toi, je ne sais plus manger sans pouvoir toucher ta jambe, de la mienne, sous la table, sans pouvoir tenir ta main, sans pouvoir te surprendre à picorer dans mon assiette.

    Sans toi, je ne sais plus regarder la télévision sans pouvoir sentir ton bras autour de mon cou, ta tête sur mes genoux, mon épaule au creux de la tienne, tes cheveux caressant mon visage, ta main qui se serre sur la mienne.

    Sans toi, je ne sais plus aller me coucher sans pouvoir croiser mes doigts aux tiens sous les draps, sans pouvoir sentir ta chaleur me réchauffer, ta tendresse m'envelopper, tes mots me bercer.

    Sans toi, je ne sais plus marcher dans la rue sans avoir envie de tenir ta main, d'entourer ta taille ou tes épaules.

    Sans toi, je ne sais plus rien faire en fait. Je me sens comme perdue là. Pour moi qui suis si câline, c'est trop dur cette impossibilité de te toucher, de te ressentir tout près de moi, tout contre moi, "collées serrées" comme tu dis. J'ai tellement besoin d'avoir ce contact permanent avec toi que, quelques fois, j'en ai même peur de te déranger, de t'ennuyer, à vouloir toujours ce "tout contre"...

    [T'as raison, moi aussi je me fais penser à Pucca qui ne peut pas se détacher de son Garu et qui n'a qu'une idée en tête, le câliner et l'embrasser sans cesse et sans relâche quoi qu'il soit en train de faire...]


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    C'est trop difficile, tu sais, de te quitter, de vous quitter tous les 4, pour me retrouver seule ici, chez moi, dans ma maison toute vide d'amour, toute pleine de silence.

    A chaque objet, à chaque vêtement, que j'ai sorti de ma valise, j'ai découvert des petits cheveux de toi, comme des trésors que tu aurais semés là, pour moi, pour que je n'oublie rien de tout de ce qu'on a vécu, pour que je ne t'oublie pas, surtout pas toi. Je les ai tous pris dans ma main, puis j'ai serré mon poing sur eux, comme un trophée, si heureuse de les avoir découverts là.
    Puis j'ai réalisé que maintenant tu étais trop loin pour sécher mes larmes, pour me consoler, pour me serrer fort dans tes bras, pour tenir ma main, pour poser ta tête sur mes genoux ou au creux de mon épaule et me couvrir de baisers.

    Plus les kilomètres de voies défilaient derrière la vitre du train et plus je me disais que je m'éloignais de toi, que tu étais loin, si loin maintenant.
    Plus la valise se vidait et plus mon coeur se serrait et plus mes joues se couvraient de larmes, au souvenir des derniers jours passés ensemble, au souvenir de ton visage à la portière du train, du signe de ta main, des mots que tes lèvres murmuraient en écho aux miennes et que nous seules pouvions entendre, de notre sms identique, au départ du train et qui disait "Je t'aime", de ton ombre s'éloignant sur le quai alors que je refusais de la quitter des yeux...


    [Merci encore à C. pour Charlotte aux fraises. Dorénavant je refuse de boire mon café dans une autre tasse que celle-ci]


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    Quand nous vivrons ensemble, ce sera comme un grand vertige de bonheur, plus beau encore que le plus magnifique des rêves. Mais ce sera aussi un grand vertige de vide au coeur...

    Toi qui es déjà tout pour moi maintenant, depuis que je t'ai rencontrée, depuis que je t'aime tant, tu deviendras réellement TOUT. A toi seule, tu seras ma famille, mon amie, mon amour, mon âme, ma vie... Au début, je ne connaîtrai personne moi, là-bas, à part toi. Je ne vivrai que pour toi, qu'avec toi, que de toi, que grâce à toi. Jusqu'à ce qu'on s'installe dans notre maison à nous, jusqu'à ce qu'on construise notre nouveau petit nid douillet, qu'on noue des liens extérieurs.

    Tu "remplaceras" tout ceux que j'aurai quittés ici. Tu deviendras eux. Et ce ne sera pas rien. Je sais que c'est une lourde responsabilité ça que je te demande. Enfin, je ne demande rien mais je me connais... Je sais que ce sera ainsi, que je n'aurai que TOI sur qui compter là-bas.

    Je t'aime, prends bien soin de moi mon Coeur...


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    Et si le soleil me disait que j'ai raison
    De vouloir explorer d'autres horizons

    Et si la lune me disait que j'ai tort
    De pleurer sur mon triste sort

    Et si les étoiles me disaient qu'il faut croire
    En la moindre lueur, le plus petit espoir

    Et si les nuages me disaient que je suis nulle
    De rester, seule, enfermée dans ma bulle

    Mais pourquoi le ciel bleu ne veut-il pas de moi
    Alors que la nuit sombre, elle, me serre dans ses bras

    ♥ °*° ♥ °*° ♥ °*° ♥ °*° ♥

    Tu es le soleil qui réchauffe mon coeur
    Tu es la lune qui me protège de mes peurs

    Tu es les étoiles qui font briller notre amour
    Tu es les nuages qui chassent les mauvais jours

    Tu es le ciel bleu qui éclaire ma voie
    Tu es la nuit sombre qui me chuchote tout bas

    Que tu m'aimes
    Que je t'aime


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    Je n'ai jamais connu, jamais offert, jamais reçu autant d'amour qu'avec toi. C'est un peu comme si j'avais toujours vécu dans le vide, dans l'attente de te rencontrer, toi, la femme de ma vie, l'amour de ma vie. C'est un peu comme si je t'avais cherchée à travers le temps, au détour de chaque rue, sans jamais te trouver vraiment, sans jamais être certaine de mes choix, toujours dans le vague.

    Et puis, je t'ai rencontrée et ma vie a changé et mon coeur en a été bouleversé. Tout a changé en moi, je ne me reconnais même plus quelques fois. Je t'aime tant que je serais prête à faire n'importe quoi pour toi. Je suis prête, tu sais, à monter dans le premier train, avec juste une valise à la main et mon chien dans les bras, pour venir te rejoindre immédiatement, pour ne plus te laisser attendre seule et malheureuse, si loin.

    Je suis prête à dire au revoir à tout le monde ici, à leur jeter la vérité au visage d'un seul coup, comme ça, au moment où ils s'y attendront le moins. Je suis prête à perdre mon travail, à démissionner, à renoncer à mes promotions, à mes collègues, à mes ami(e)s. Je suis prête à venir t'aimer mais... J'ai si peur de faire tout cela... si peur...

    J'ai peur que la nostalgie me surprenne, parfois. J'ai peur des pleurs de ma famille, de ma Maman... J'ai peur de ne plus voir grandir mes petites nièces, cela va si vite. J'ai peur de ne les entendre qu'au téléphone, de ne plus pouvoir les serrer contre moi quand je le voudrais, de devoir attendre des semaines, des mois, avant d'aller manger avec ma Maman, de ne plus pouvoir courir les magasins avec elle, et de ne plus pouvoir faire tant d'autres choses avec ceux que j'aime, ici...

    Mais, malgré toutes ces peurs, je partirai pour toi, parce que je t'aime et que je ne veux pas te perdre ni te faire attendre trop longtemps, de peur que toi tu ne partes... je sais que tu m'aimes, qu'on s'aime à la folie. Je connais ta patience légendaire. Je sais qu'avec toi, auprès de toi, je serai la plus heureuse des femmes et que je ferai tout pour te rendre aussi heureuse...


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    Avant, j'ai presque toujours tout fait seule, avec une grande fierté, parfois, d'accomplir certaines choses, de faire certains gestes, d'en oser d'autres. Je les faisais avec peur, certes, la peur au ventre mais j'accomplissais tout de même ce que je devais accomplir, ce que je me devais d'accomplir, par nécessité ou par choix.

    Aujourd'hui, c'est comme si j'avais peur de tout, comme si je faisais des pas en arrière, des retours sur moi-même peut-être, mais aussi des pas en arrière dans le passé. J'ai peur de ce que j'affrontais seule avant. En fait, j'ai surtout besoin de l'affronter avec toi... Ta présence m'est devenue nécessaire, tu me rassures, me protèges à ta façon. J'ai envie que tu sois là, auprès de moi, à chacun de mes pas, que tu m'aides pour tout...

    Envie de ne plus avancer seule, mais de toujours tenir ta main bien serrée dans la mienne. Ne la lâche pas, s'il te plait, ne la lâche pas... Ne me laisse pas m'envoler, ne me laisse pas retomber parce que mes ailes n'auraient pas su me porter, m'emporter...


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