J'aime pas la place vide et froide que tu laisses auprès de moi quand tu t'en vas. J'aime pas les draps pas froissés à l'endroit où tu dors d'habitude. J'aime pas non plus l'oreiller sans ton parfum.

J'aime pas me réveiller le matin et ne voir qu'un bol de café sur la table, qu'une serviette dans la salle de bains, qu'un côté du lit ouvert, encore chaud, mais si grand, si vide...

J'ai presque peur de tout cet espace que tu ne combles pas et qui me paraît soudain si immense pour moi seule. J'ai presque envie de t'inventer pour sentir ta présence, de te parler comme si tu étais là, pour me rassurer un peu.