• Hier j'ai lu et relu, tous les derniers textos de toi qui restaient dans mon portable. Tous ceux que j'ai conservés là et que je n'enlèverai pour rien au monde. Toutes ces petites bribes de toi, ces petits mots, ceux qui m'ont fait le plus mal parce qu'ils m'annonçaient que tu ne reviendrais pas. Tous ceux qui me font encore pleurer aujourd'hui parce qu'en les lisant j'ai l'impression d'entendre ta voix me dire ces mots-là, parce qu'alors tu m'appelais encore « mon Ange » ou « Puce ».

    Même après 7 mois, ces mots me font encore souffrir atrocement. J'y relis tout cet amour que tu m'as offert. Je me dis que je ne le méritais pas, que le mien était si piètre à côté du tien, de la grandeur et de la beauté de tout ton être. Je me dis que j'ai du tellement te décevoir, au point que tu choisisses quelqu'un d'autre, toi qui disais pourtant que retrouver un amour comme le mien serait très difficile et que tu n'y étais pas prête.

    Mon amour ne vaut rien mon Coeur, et pourtant il est bien là, pour toi, toujours aussi grand, toujours aussi fort. Il attend. Il t'attend. Comme moi je t'attends près de mon téléphone ou derrière mon écran. Comme j'attends chaque jour, quelques mots nouveaux de toi, juste pour avoir encore un peu de ta présence.


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  • Rien a changé... Je me sens à bout de tout, à bout de nerfs, à fleur de peau. Je sursaute pour un rien, j'ai la mâchoire qui se paralyse, mon sommeil peuplé de cauchemars et de crises d'angoisse. J'ai beau me consacrer sur mon travail, rien que sur ça, rien n'y fait...
    Le moindre petit détail de la vie quotidienne me ramène à toi, à nos souvenirs, à notre amour. Tout ce que je fais, je l'entreprends pour toi, en pensant à toi et rien qu'à toi. Tu me hantes à un point inimaginable. Je ne parviens pas à concentrer mon attention sur autre chose.
    Tous les gens qui me regardent ont ton visage, tous ceux qui me parlent ont ta voix et je lis dans leurs yeux mon envie de te retrouver, si fort, de te serrer dans mes bras, comme au tout premier jour. Mon envie d'arrêter cette saleté de temps qui court et qui m'emporte encore plus loin, qui me pousse dans la direction inverse de la tienne.
    Mon Coeur, si tu savais comme tu me manques, comme je regrette nous deux, comme je voudrais que tout recommence, ne se soit jamais arrêté...


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    Je n'écris plus beaucoup ici et pourtant j'y viens chaque jour pour voir si tu ne m'y aurais pas déposé quelques mots.
    J'y viens aussi pour te retrouver, nous retrouver, te lire, nous relire. J'y viens comme en "pélerinage" parce que j'en éprouve le besoin, parce que c'était chez nous, notre petit nid virtuel où on partageait plein de choses.
    J'y viens le matin avec les yeux pleins de chagrin.
    J'y viens le soir avec le coeur plein d'espoirs.
    J'y viens la nuit comme une somnambule, à pas feutrés.
    Je viens silencieusement, paraissant ne rien vouloir déranger de ce qui était.
    Je viens solennellement, cherchant ces petits bouts de toi, de nous, semés ça et là.
    Je viens tout doucement comme pour me serrer contre toi sans oser te déranger, te réveiller.
    Je viens encore ici te dire combien tu me manques, combien je pense à toi et combien je t'aime...


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