C'est difficile de rentrer chaque soir et de trouver la maison vide et froide. De trouver le silence. De retrouver ce silence. De se heurter à lui alors que j'aimerais tes bras pour m'attendre, ton sourire derrière la vitre, tes baisers dans mes cheveux.
Je me dis qu'une journée sans toi s'est encore écoulée et que la nuit va venir me prendre la main alors que j'aimerais la douceur de la tienne.
Maintenant, chaque soir, je dîne seule, en tête à tête avec moi-même, mais toujours en repensant à nos dîners d'amoureuses, à ton genou contre le mien, à ta main sur la mienne, à ta façon de picorer dans mon assiette, parce qu'en étant mon amoureuse tu t'étais octroyé ce droit et que moi j'adorais ça.